354 Zenbakia 2006-06-30 / 2006-07-07

Gaiak

L´Université de Pau et des Pays de l´Adour investit sur la qualité de ses diplômes

HOLEMAN, Michel

Vice-Président du Conseil des Études et de la Vie Universitaire de l´UPPA



L’Université de Pau et des Pays de l’Adour est une université multisite qui accueille chaque année près de 12500 étudiants sur 5 communes entre Béarn, Pays Basque, Landes et Bigorre : Pau, Bayonne, Anglet, Mont-de-Marsan et Tarbes.

Pluridisciplinaire, l’UPPA délivre plus de 120 diplômes dans trois grands domaines : Lettres, Langues et Sciences Humaines, Sciences et Technologies, Sciences juridiques, économiques et de gestion. Depuis 2004, son offre de formation répond à l’harmonisation européenne du LMD (Licence Master Doctorat) avec 17 Licences, 50 Masters Professionnels et Recherche et 38 Doctorats. D’autres filières professionnelles sont également proposées : 8 Diplômes Universitaires Technologiques, 16 Licences Professionnelles et 2 Diplômes d’ingénieurs.

Cette année, deux nouvelles Licences professionnelles ont été habilitées par le Ministère : « Maintenances des automatismes et de l’instrumentation industriels », en partenariat avec l’UIMM (Union des Industries des Métiers de la Métallurgie) et « Valorisation des produits du terroir » en partenariat avec le Conseil Régional d’Aquitaine et le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques.

L’ouverture de ces nouvelles formations met en défaut l’image selon laquelle les universités sont déconnectées des réalités professionnelles. A l’UPPA, la professionnalisation n’est pas une préoccupation nouvelle. En effet, le premier diplôme à finalité professionnelle a vu le jour en 1974 sur des questions d’environnement. Depuis, l’université a toujours su développer des nouveaux diplômes en adéquation avec le tissu socio-économique local et régional.

Ces formations professionnelles s’avèrent particulièrement attractives, puisqu’en 2005, on a constaté que parmi nos étudiants, 17 % ont choisi cette voie dès la première année (IUT), 25 % au niveau bac +3 (Licence Professionnelle) et 83 % au niveau bac + 5 (masters professionnels).

Par ailleurs, l’UPPA a choisi de jouer la transparence en mettant en place un Observatoire des étudiants. Depuis cette année, les résultats des enquêtes d’insertion professionnelle sont publiés pour 100% des formations professionnelles de l’UPPA. A partir de 2007, l’ensemble des diplômes seront également indexés au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).

L’Université continue néanmoins à mener une stratégie offensive visant à rendre ses diplômés plus performants sur le marché du travail. Trois grandes orientations se développent :

. Acquisition de compétences spécifiques et transversales mieux identifiées : certification en langue et en informatique, connaissance de l’entreprise, gestion de projet, veille juridique, veille économique…

. Amélioration d’un partenariat durable avec le monde socio-économique : intervention accrue des professionnels dans les formations et participation au conseil de perfectionnement (spécifique au diplôme qui permet d’orienter la formation en fonction du marché du travail), proposition de projets collectifs en entreprise, accueil d’étudiants en stage, ou en contrat d’apprentissage.

. Mise en place d’un « Contrat Qualité Formation » pour les licences et les masters. Il s’agit d’un contrat entre un responsable de formation et l’établissement. En s’engageant à respecter des références relatives à la démarche qualité et à l’évaluation, la formation bénéficiera en contrepartie de ressources sous forme de moyens financiers (équipements, logiciels, heures spécifiques) et d’accès privilégié à des services (TICE, communication, formation continue des enseignants, accès aux partenariats externes, etc). Dans les grandes lignes, il concerne l’organisation de la formation et des enseignements, l’accueil et le suivi des étudiants, l’accompagnement pédagogique avec notamment la définition des missions d’une équipe de formation.

L’Université de Pau et des Pays de l’Adour place également une de ses priorités sur l’ouverture internationale et plus particulièrement vers le monde ibérique : Espagne, Amérique Latine. De nombreuses collaborations permettent chaque année de développer des échanges aussi bien au niveau des étudiants que de la recherche scientifique. Quant à l’ouverture sur le monde socio-économique, elle existe par le biais de l’enseignement, mais elle est renforcée de manière remarquable par la signature chaque année de plus de 80 contrats de partenariat avec les collectivités locales, les PME et les grandes entreprises dans le domaine de la recherche et de la valorisation.