374 Zenbakia 2006-12-15 / 2006-12-22

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Egileak: Hainbat Argitaletxea: Société des Amis du Musée Basque & Eusko-Ikaskuntza Orrialde kopurua: 248 ISSN: 1148-8395 Ezaugarriak: Ce numéro hors-série marque les 50 ans de la SAMB. Il renferme une série de travaux largement inédits, centrés sur l’anthropologie qui est la raison d’être du Musée basque ; il met en lumière des aspects originaux de notre civilisation. Ces articles sont dus pour l’essentiel à des membres appartenant à nos deux sociétés. On y trouvera : - une revue des études biologiques sur l’histoire du peuplement ainsi que les principaux résultats acquis en ces domaines ; cette revue est due à un médecin-chercheur hématologue, engagé dans ce type d’investigation. - un exposé des caractéristiques essentielles du droit basque dans les trois provinces, en matière de structure de la société traditionnelle. Différents domaines sont envisagés : la primauté de l’intérêt général sur le particulier, la famille et la lignée, l’etxe, l’organisation communautaire, la hiérarchie et les modes de représentativité dans les prises de décision politiques ..., - l’euskara et la distinction des sexes, l’encadrement du désir et l’interdit de l’inceste, la primauté de la femme, la mise en forme des familles au sein des lignées et des générations ; sur la conception de l’autorité, du politique ainsi que sur la transmission de l’etxe. Quelques exemples concrets pris en Soule, éclairent des aspects de cette recherche, -les interactions entre communautés : 1) du point de vue linguistique (ce qui fait preuve d’originalité, ce qui est partagé/emprunté/assimilé selon les valeurs attribuées, selon les domaines d’utilisation et selon les circonstances...) ; cet apport, par essence diversifié, recèle de nettes trajectoires historiques (les études furent menées à l’interface gascon/souletin/aquitain) ; 2) du point de vue de la conservation, ainsi que de la mise en forme, de l’identité et de l’identification. L’auteur examine l’espace symbolique mouvant des « marqueurs identitaires» que des groupes ou des communautés entières élaborent et partagent en partie, sur le moment (par tradition ou par goût, par refus du « non-soi »...), quand ils ne sont pas autant d’occasions de se démarquer si ce n’est de s’affronter ; elle analyse des modalités et des interprétations dont ces formes font l’objet (elle met en lumière quelques exemples actuels), - sur la manière dont l’homme se projette dans la nature, la décrit et la nomme, ce qui en retour nourrit son imaginaire (l’étude fut menée en ce sens dans la forêt d’Irati) ; sur les traces laissées dans les paysages par des modes de vie pastoraux, sur la toponymie de la région de Guadalajara, révélatrice d’un riche passé traduisant des façons de vivre aujourd’hui disparues. -sur les modalités d’irrigation de la montagne labourdine, sur les échanges d’animaux avec la Navarre (sur le négoce et donc sur la contrebande). En faisant converger des archives de la Douane, des témoignages et la topographie des lieux, peut-on révéler les voies d’accès qui pourraient être avant tout de très anciennes habitudes ? L’étude est centrée sur l’axe Pampelune-Bayonne au niveau du passage Urdazubi-Dantxaria/Ainhoa.